Préparer l’arrivée de bébé en installant sa chambre est source de bonheur, mais aussi de stress. En effet, il y a beaucoup à faire pour que tout soit parfait. Néanmoins, tous ces travaux décoratifs et d’installation ont un coût… sur la santé de votre petit bout de chou ! En fait, ils relâchent des “composants organiques volatils” (COV). Ainsi, la mauvaise fée arrive avec ses grosses bottes polluantes au-dessus de son berceau et lui octroie le don d’être exposé à plus de 300 substances chimiques. Ici, on parle par exemple du plomb, du benzène, des phtalates, du phénoxyéthanol ou encore du formaldéhyde très néfastes, notamment pour ses petits poumons. À la clef : des maladies graves telles que l’asthme ou les allergies ! Alors, comment lui préparer une chambre non toxique et saine quand on sait que nos intérieurs sont 5 à 7 fois plus pollués que l’extérieur ?
1) Changez vos habitudes pour l’entretien de la maison

Avant d’investir dans un purificateur d’air de type Venta ou d’installer une jungle de plantes dépolluantes dans son nid douillet, pensez à révolutionner votre manière de faire le ménage ! En effet, les produits ménagers sont trop décapants et polluent l’air plus qu’ils ne le purifient. En pensant bien faire avec les multi-usages, désinfectants et autres antibactériens, on ne fait que multiplier les allergènes. Alors, passez au ménage écologique qui est plus sain, mais aussi efficace. À vous le bicarbonate, le savon noir et le vinaigre blanc !
2) Choisissez bien vos peintures pour la chambre de bébé

Souvent, on offre un rafraîchissement aux murs de la future chambre de bébé. En effet, cela permet de donner aux murs des accents pastel doux et de coller à l’ambiance que l’on veut créer. Cependant, il faut ici encore penser à limiter les COV en favorisant les peintures à l’eau. En général, les peintures les plus saines portent la mention “A+” pour les “émissions dans l’air intérieur”. Mieux encore, certaines peintures peuvent aussi capter des polluants comme le formaldéhyde jusqu’à 80%. Et niveau couleur, on peut vous rassurer : il y a du choix !
3) Pour l’ameublement, on se méfie du neuf et de l’aggloméré

Tout d’abord, sachez que les meubles agglomérés neufs peuvent dégager des substances chimiques jusqu’à plusieurs mois après leur installation. D’ailleurs, un rapport de l’ANSE avait mis en lumière 31 substances potentiellement “cancérogènes, mutagènes et reprotoxiques” dans un rapport de 2015 sur les produits d’ameublement et le besoin d’en améliorer l’étiquetage. Ces panneaux en fibres de bois couverts de peinture acrylique sont donc des réservoirs à COV ! Du coup, préférez les meubles de seconde main qui n’émettent plus ou du bois massif repeint avec des peintures respectueuses de sa santé. Vous pouvez aussi entreposer plusieurs semaines les meubles neufs dans une autre pièce aérée avant de les glisser dans sa chambre !
4) Moins on en fait, mieux c’est ?

Pour un premier bébé, tout est généralement neuf. Et on s’en donne à cœur joie en multipliant les objets. Alors, des jouets “made in China” au fauteuil, c’est comme si on invitait les substances toxiques dans la chambre de bébé en leur déroulant le tapis rouge ! Heureusement, vous n’êtes pas obligé d’être ultra-minimaliste pour autant. Pour l’éviter, bannissez simplement le plastique et privilégiez ce qui est de bio, de seconde main ou vintage.
5) Et pour les matelas et textiles, on surveille aussi les étiquettes !

Pour la literie, le neuf est généralement plus que conseillé par les spécialistes. Cependant, on peut ici aussi éviter les mauvaises surprises en choisissant des matériaux aussi naturels que possible. En effet, le bambou, le tencel, la fibre de coco, le latex naturel ou le coton bio préserveront votre petit bout des COV sans sacrifier la qualité de son sommeil ! Et bien sûr, même traitement pour le matelas à langer où l’on bannira les phtalates, le PVC et l’horrible mousse de polyuréthane…
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