La mycose vaginale est une “vérité qui démange” pour de nombreuses femmes, surtout lorsque l’on sait que trois sur quatre en souffriront au moins une fois dans leur vie. Elle est causée par un champignon, plus précisément une levure qui se multiplie plus facilement lorsqu’un changement s’opère au niveau du vagin (perte d’acidité, déséquilibre…). Les températures chaudes et l’humidité de l’été sont tout ce que ces infections apprécient pour se développer et cela explique pourquoi cela peut être plus fréquent en été. Alors certes, ce n’est pas très grave, mais cette affection ne se soigne pas seule et s’accompagne de nombreux symptômes gênants (pertes blanches épaisses comme du lait caillé et abondantes, démangeaison, brûlure, rougeurs, gêne…). Voici quelques remèdes naturels qui vont traiter la mycose vaginale et rééquilibrer cette zone sensible.
1) Le yaourt nature bio
Les aliments riches en probiotiques et lactobacilles tels que le yaourt nature aident à reconstruire l’équilibre de la flore vaginale. Cela permet donc d’éradiquer les levures responsables des infections génitales. Il est important de le privilégier nature, car les champignons microscopiques raffolent du sucre ! Ces aliments peuvent être consommés, mais vous pouvez aussi imbiber un tampon avec du yaourt et le laisser poser une heure dans le sexe à raison de deux fois par jour pendant deux semaines. Les pertes vaginales anormales, les gonflements désagréables et les démangeaisons génitales devraient vite se calmer grâce à cette astuce qui équilibre la flore vaginale.
2) L’huile de coco pressée à froid
C’est une huile aux propriétés antibactériennes et antifongiques… pas étonnant donc qu’elle mette les levures au tapis ! En plus, elle calme les inflammations et booste votre immunité. Si vous l’associez au merveilleux anti-mycosique qu’est l’huile essentielle d’arbre à thé (ou tea tree), vous aurez le meilleur remède imaginable. Vous pouvez donc appliquer l’huile seule deux à trois fois par jour avec un coton stérile ou diluer une goutte de tea tree dans une cuillère à café de de coco avant de procéder à l’application. Continuez jusqu’à ce que vous soyez guérie.
3) L’extrait de pépins de pamplemousse
Si vous optez pour un véritable extrait de pamplemousse riche en bioflavonoïdes, vous aurez en votre possession un excellent antifongique et antibactérien contre la mycose vaginale. En plus, il ne nuit pas à la flore intestinale et n’a pas d’effet secondaire. C’est l’un des pires ennemis du fameux candida albicans ! Une fois par jour et pour une durée de trois heures, portez un tampon hygiénique imbibé d’un mélange à base de 5 gouttes d’extrait dilué dans une cuillère à soupe d’huile de sésame.
Alimentation : après les remèdes, voici les conseils de mamie pour mettre de votre côté toutes les chances de guérir de votre mycose vaginale
Les plus courageuses utiliseront à bon escient les propriétés fongicides et antibactériennes de l’ail en faisant infuser une à deux gousses d’ail dans un verre d’eau pendant la nuit et en buvant cela le matin suivant !
En complément, mangez des probiotiques et prébiotiques (banane, seigle, poireau, asperge…) ainsi que des aliments bénéfiques tels que le citron frais, les volailles, les poissons frais, la propolis verte (gélules ou gouttes), les légumineuses et légumes peu sucrés, le poivron, le chou vert ou frisé, le brocoli, l’avocat et agrémentez vos plats avec un filet d’huile de lin ou d’olive et des aromates ou épices (origan, cannelle, curcuma…).
Si vous avez souvent des mycoses vaginales ou que vous en souffrez en ce moment, évitez la consommation de glucides à fort indice glycémique (céréales, pâtisseries, pain, pâtes, soda, jus de fruits…), notamment le soir où les levures sont plus à même de coloniser l’estomac. Fuyez aussi les produits d’origine animale fumés (charcuteries, viandes…) et ceux qui contiennent beaucoup de levures et moisissures (fromages moisis, fruits très murs ou secs, arachides, vin…).
Quelques conseils en plus :
Si rien n’y fait contre la prolifération et pour éviter les récidives, n’hésitez pas à prendre rendez-vous avec votre gynécologue. Chez la femme, mieux vaut bien diagnostiquer une infection au niveau vaginal pour bien la traiter avec des crèmes et ovules, surtout si les symptômes intimes sont durs à vivre (rapports sexuels douloureux, irritations, brûlures…) ou qu’on n’est pas sûr du caractère sexuellement transmissible de l’infection vaginale. Si vous n’êtes pas sûre que c’est une mycose, mieux vaut prendre conseil auprès d’un professionnel. Aussi, évitez de faire une mauvaise toilette intime et privilégiez des sous-vêtements en coton. Les douches vaginales trop poussées sont par exemple à exclure ! Enfin, évitez les vêtements trop serrés favorisant l’irritation des muqueuses, la sécheresse et la candidose vaginale.