7 astuces simples du quotidien pour améliorer le sort des animaux

choix viande rouge
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Nul besoin de forcément devenir végétarien, végétalien ou vegan pour œuvrer pour le bien-être des animaux. Quelques gestes très simples au quotidien peuvent faire une différence et améliorer le sort des animaux. Bien souvent, il s’agit tout simplement de faire de meilleurs choix éthiques en tant que consommateurs. Voici quelques astuces à la portée de tous qui, l’air de rien, peuvent tout changer pour nos amies les bêtes.

1) Ne plus acheter de fourrure ni de duvet

oreiller
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On le sait, l’industrie de la fourrure tue des dizaines de millions d’animaux chaque année. Aussi, arrêter d’en acheter est un choix logique que de nombreuses personnes ont déjà fait. Toutefois, il est possible d’aller encore plus loin en pensant aussi au duvet d’oies ou de canards. En effet, pour le garnissage des couettes et oreillers, les animaux sont plumés à vif, ce qui ne va pas sans les blesser et leur infliger de la douleur. Un point à se rappeler lors de l’achat de literie

2) Manger moins de viande, mais de meilleure qualité

Selon 30 millions d’amis : “dans sa vie, un Français consomme en moyenne… 7 bovins, 33 cochons, 9 chèvres et moutons, 1 300 volailles et 60 lapins !“. Bien sûr, la question de manger de la viande ou pas appartient à chacun. Toutefois, cela favorise l’industrialisation de l’abattage et suscite de nombreuses dérives sanitaires et éthiques (maltraitance des animaux).

Si vous aimez la viande, n’hésitez pas à favoriser les circuits courts. Cela bénéficiera aussi aux petits éleveurs qui se font en outre de moins grosses marges sur leurs produits. Vous aurez ainsi une viande de qualité à bon prix. Autre possibilité : opter pour des produits labellisés bio, AB ou Label Rouge qui portent plus de soin aux conditions d’élevage.

3) Du poisson, oui, mais pas n’importe lequel !

sardines poisson
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Tout d’abord, sachez que de nombreuses espèces sont en danger d’extinction. Pour éviter que les stocks de poisson disponibles se tarissent encore plus, certaines espèces sont moins risquées. C’est le cas pour le colin d’Alaska, le lieu noir et jaune, le bar de ligne, la lotte, le mulet, le saint-pierre, la sardine, le maquereau, le hareng, la dorade grise ou royale, le congre…

Vous pouvez également vous enquérir de la saisonnalité des poissons auprès d’un poissonnier. Eh oui! comme les fruits et légumes, les poissons ont des saisons. Or, ne pas les respecter peut aussi augmenter les risques d’extinction. Hors saison, le poisson peut en effet provenir de pays qui ne respectent pas les réglementations et quotas. Et en plus, cela engendre de la pollution, le tout pour manger un merlu qui vient de l’autre bout du monde.

4) Le bon choix pour votre boîte de thon

On les retrouve chez 9 Français sur 10. Toutefois, beaucoup ignorent que la pêche au thon n’est pas sans défauts. Les thoniers industriels ont en effet tendance à tout prendre dans leurs grands filets : jeunes thons qui n’ont pas eu le temps de se reproduire, tortues, requins, raies…

Toutes ces prises jugées inutiles sont ensuite jetées mortes ou mourantes à la mer comme des déchets. Il est donc conseillé de privilégier les marques dont le thon est issu de pêche à la ligne de traîne ou qui pêchent à la canne (Système U, Phare d’Ekmül, etc.).

5) Pour les œufs, attention aux conditions d’élevage des poules pondeuses

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Quand on n’a pas la place d’avoir son propre poulailler, on est obligés d’aller acheter ses œufs. Si aller chez le petit éleveur du coin n’est pas possible pour vous, sachez que le choix reste large en supermarché pour ne pas promouvoir les élevages en batterie avec toute la cruauté et le manque d’hygiène que cela peut faire vivre aux gallinacées !

C’est tout simple : il suffit de regarder l’étiquette sur la boîte. Juste avant FR, le 0 indique que la poule a été élevée suivant les critères de l’agriculture biologique. Quant au 1, il signifie que la poule a été élevée en plein air.

6) Faites le tri dans vos cosmétiques et produits ménagers

Il est parfois difficile d’y voir clair concernant les tests sur les animaux, car les étiquetages et labels sont parfois trompeurs. Pour s’assurer que votre produit n’est pas testé, fiez-vous aux labels sérieux vegan et Leaping Bunny, One voice, Vegancert, etc., et à la mention “vegan” ou “cruelty free”. Attention aussi au squalane, un ingrédient émollient à la mode qui se retrouve dans beaucoup de sérums et de crèmes. Il s’agit en effet d’huile de foie de requins, ce qui engendre le massacre de trois millions de requins chaque année. Une vérité qui n’est pas de toute beauté…

7) Et enfin, vous pouvez améliorer le sort des animaux en faisant attention aux marques de produits ménagers que vous achetez

produits ménagers
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Les tests sur les animaux peuvent aussi concerner… nos produits d’entretien ! L’injection de produits chimiques sur leur peau, dans leurs yeux ou dans leur œsophage permet en effet aux marques d’effectuer des tests de toxicité pour leurs produits et les ingrédients qui les composent. Et si les animaux y survivent, ils sont ensuite quand même tués.

L’organisation PETA avait en ce sens épinglé plusieurs marques qui pratiquent des tests sur animaux : Raid, Calgon, Swiffer, Air Wick… Encore une bonne raison de se tourner vers les produits ménagers maison !

Découvrez d’autres gestes à adopter au quotidien pour protéger les animaux domestiques et la faune sauvage !


Julie Vera, experte santé, bien-être et vie pratique

Écrit par Julie Vera, experte santé, bien-être et vie pratique

Je suis heureuse de pouvoir conjuguer mon amour du partage avec ma passion pour les remèdes naturels et les produits cosmétiques et ménagers faits maison. Prouver chaque jour que l'on peut prendre soin de soi, de son entourage, de son jardin et de ses animaux en respectant la planète est un vrai moteur et une motivation pour moi.