Ces plantes tendance sont les pires choix pour votre chambre (maux de tête, insomnies et allergies assurées !)

Avoir une plante dans sa chambre à coucher semble de prime abord être une excellente idée. Leur présence apporte une touche de verdure, crée une ambiance apaisante et donne la sensation d’un air plus sain. Certaines, comme le jasmin ou la lavande, jouissent même d’une réputation relaxante. D’autres, telles que le spathiphyllum ou l’aloe vera, sont reconnues pour leur capacité à dépolluer l’air intérieur ou à améliorer la qualité du sommeil. Selon certaines études, certaines plantes pourraient même réduire légèrement les ronflements en humidifiant l’air ! Pourtant, cette pratique n’est pas toujours sans inconvénient. Bien que séduisantes en apparence, certaines espèces de plantes peuvent en effet perturber le sommeil, déclencher des allergies ou mal supporter les conditions spécifiques d’une chambre.

Avant d’installer un pot sur votre table de chevet, il convient donc de se demander si la plante choisie est réellement adaptée à ce lieu si particulier et choisir les végétaux qui vous aideront à mieux dormir au lieu de vous créer plus de troubles du sommeil !

Quand les plantes deviennent envahissantes la nuit, notamment à cause du parfum qu’elles libèrent dans la chambre

Si certaines plantes peuvent aider à mieux respirer ou créer une ambiance relaxante, d’autres, en revanche, peuvent devenir source d’inconfort nocturne. C’est le cas des plantes au parfum entêtant. Le jasmin ou la lavande, évoqués pour leurs vertus calmantes, peuvent être trop puissants lorsqu’ils embaument un espace confiné. L’effet peut rapidement devenir l’inverse de l’effet recherché : maux de tête, nausées, sommeil agité ou réveils fréquents sont des signes d’une exposition olfactive excessive.

Le problème se pose d’autant plus pour les personnes sensibles aux odeurs ou sujettes aux migraines. Une plante fortement aromatique comme le gardénia ou la tubéreuse, très prisée en décoration, risque d’incommoder dès les premières nuits. L’excès de parfum floral dans une pièce fermée peut vite saturer l’air ambiant, surtout si les fenêtres restent closes plusieurs heures.

Certaines espèces dégagent des substances irritantes

Au-delà des risques liés aux odeurs ou aux allergies, certaines plantes émettent naturellement des composés organiques volatils, qui peuvent irriter les voies respiratoires. C’est le cas de l’eucalyptus, souvent utilisé pour dégager les bronches. Son effet décongestionnant est réel, mais sa puissance peut gêner les personnes asthmatiques ou les enfants.

Les plantes grasses ou certaines succulentes, comme le kalanchoé, peuvent aussi être problématiques si elles subissent un stress hydrique ou lumineux. Elles libèrent alors des toxines qui s’accumulent dans un espace clos, et certaines variétés sont même toxiques en cas d’ingestion par un enfant ou un animal domestique.

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Des plantes trop allergisantes pour la chambre

La présence de pollen, de spores ou même de certaines substances libérées dans l’air peut représenter un risque pour les personnes allergiques. Parmi les plantes à éviter dans ce cas, le ficus benjamina est un exemple frappant. Ce grand classique des intérieurs libère une sève contenant des protéines allergènes proches de celles du latex. Les personnes sensibles peuvent présenter des symptômes dès les premières heures : nez qui coule, yeux qui piquent, gorge irritée.

De la même manière, les bégonias, les primevères ou les crotons sont parfois responsables de réactions cutanées ou respiratoires. Dans un espace comme la chambre, où l’on passe de longues heures sans ventilation active, la concentration d’allergènes peut devenir problématique. Installer ce type de végétaux près de l’oreiller ou sur la table de nuit peut donc aggraver les troubles du sommeil ou de la respiration nocturne.

Une atmosphère parfois trop chaude ou sèche

La chambre à coucher, surtout en hiver, peut devenir un environnement difficile à vivre pour certaines plantes. Le chauffage assèche l’air et crée des variations de température parfois brutales entre le jour et la nuit. Certaines plantes tropicales, comme les calathéas ou les fougères, souffrent rapidement de ces conditions. Leurs feuilles brunissent, se recroquevillent ou tombent prématurément. Au lieu de purifier l’air, elles deviennent source de poussière ou de moisissure.

L’autre problème réside dans le besoin en lumière. Beaucoup de plantes d’intérieur ont besoin d’une bonne exposition pour survivre. Or, les chambres sont souvent les pièces les moins lumineuses du logement. Une plante mal adaptée va s’étioler, développer des champignons ou attirer des insectes, ce qui va à l’encontre de l’effet recherché.

Les fausses bonnes idées décoratives

Certaines plantes, prisées pour leur esthétisme, s’avèrent inadaptées à l’ambiance nocturne d’une chambre. Le monstera, par exemple, très tendance, peut devenir envahissant et produire des feuilles imposantes qui encombrent l’espace. À l’inverse, les cactus et plantes piquantes, comme les euphorbes, peuvent constituer un risque de blessure, surtout si elles sont placées près du lit ou dans un passage.

Les orchidées, souvent perçues comme raffinées, sont capricieuses. Elles détestent les variations de température et ont besoin d’un taux d’humidité stable. Mal installées, elles dépérissent rapidement, perdent leurs fleurs et attirent les cochenilles.

Enfin, certaines plantes, comme le dieffenbachia ou le philodendron, sont toxiques en cas de contact avec la peau ou d’ingestion accidentelle, ce qui est particulièrement préoccupant dans une chambre d’enfant.

Miser sur les plantes réellement bénéfiques dans la chambre

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Avant d’installer une plante dans sa chambre, mieux vaut privilégier celles qui agissent discrètement, sans excès ni contrainte. L’aloe vera, le sansevieria (langue de belle-mère) ou le spathiphyllum (fleur de lune) sont particulièrement bien adaptés à cette pièce. Ils demandent peu de lumière, résistent bien à l’air sec et contribuent à filtrer les toxines comme le formaldéhyde ou le benzène. Ces plantes dépolluantes participent à l’équilibre de l’air sans devenir une gêne pour le sommeil.

À condition d’aérer régulièrement et de veiller à un bon entretien, il est tout à fait possible de profiter d’un petit coin de verdure apaisant dans sa chambre. L’essentiel reste de choisir des plantes adaptées au climat intérieur et à la sensibilité de chacun, en évitant les espèces qui, sous leurs airs décoratifs et inoffensifs, peuvent en réalité nuire à la qualité du sommeil. Bonne nuit à tous !

Julie

Écrit par Julie

Étant une ancienne professeure, il est tout naturel pour moi de partager mes connaissances avec autrui et d'échanger avec les lecteurs sur les thématiques abordées sur le site. Je suis aussi une grande amoureuse de la langue française, et donc de la rédaction. Grâce à Astucesdegrandmere.net, je peux ainsi conjuguer tous ces aspects de ma personne avec ma passion pour les conseils de nos aïeules, toujours pleines de sagesse et de bonnes idées. Avec elles, à chaque problème, sa solution pour prendre soin de soi et de son intérieur sans produits chimiques, avec des ingrédients que l'on a tous à la maison et en plus sans vider son portemonnaie. Je suis toujours en quête de conseils pour économiser et me rendre la vie plus douce tout en protégeant la planète, et vous pouvez compter sur moi pour distiller tous ces petits secrets entre les lignes de mes articles. Je suis enfin une grande gourmande et j'ai aussi plaisir dénicher des idées délicieuses pour régaler les papilles de mes proches. Alors, n'hésitez pas à piocher dans mes idées de recettes en cas de petite fringale ! ;)