Cueillette des champignons : 7 conseils pratiques pour la réussir !

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Dès que l’automne arrive, nombreux sont ceux qui ont envie de se rendre dans des coins dont ils ont le secret pour ramasser quelques champignons comestibles en plus des châtaignes. C’est une excellente excuse pour s’offrir une longue ballade en forêt ou aux abords et c’est un ravissement à chaque fois dans l’assiette. Il faut dire que les cèpes, bolets, pleurotes, girolles, truffes, chanterelles, trompettes des morts, morilles et autres espèces de champignons ramassés n’ont rien à voir avec les champignons sans saveur de grande surface. Néanmoins, cette cueillette est tout un art et les cueilleurs néophytes peuvent être un peu perdus. L’improvisation est risquée, car cela pourrait avoir des conséquences désastreuses telles qu’une intoxication. Il vaut mieux revenir bredouille que de ramasser des champignons toxiques, voire mortels. Ceux qui s’y connaissent plus peuvent aussi commettre quelques impairs lors de leur cueillette des champignons ! Voici tous nos conseils pour que ce moment dans la nature soit une réussite.

1) Évitez d’improviser

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Il faut parfois du temps avant de trouver les bons coins et on ne repart pas avec les bras chargés de champignons lors de toutes les cueillettes. Déjà, choisissez un jour où le temps est clément, le tout trois ou quatre jours après un épisode pluvieux !
Pour éviter les soucis d’intoxication, vous pouvez vous armer d’un bon manuel. Sinon, une application sur téléphone bien faite vous aidera à reconnaître tous les champignons et récolter les espèces communes non dangereuses.
Si vous n’y connaissez rien, le mieux est encore d’y aller accompagné pour votre première cueillette. Un proche adepte de mycologie sera plus à même de partager ses coins secrets et ses connaissances 😉 ! Si vous ne connaissez personne, l’association mycologique de la région sera un bon début ! Elles organisent souvent des événements pour faire découvrir les zones de cueillette et des techniques.

2) On choisit bien les outils

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S’il est bien une chose à éviter, c’est d’utiliser un sac plastique : si vous le perdez, il polluera la forêt ! En outre, il risque également de faire fermenter vos champignons forestiers. Cela pourrait les rendre toxiques… tout ce que l’on souhaite éviter ! Il est préférable d’opter pour un panier en osier. Il peut certes sembler vieillot (le charme de l’ancien), mais permettra d’y déposer ses savoureux champignons en douceur. Au moins, on ne risque pas de le perdre. Cela permet aussi de moins risquer de mélanger les bons et les mauvais en cas de doute. Vous pouvez en emballer certains dans de l’essuie-tout pour mieux les isoler si vous ne les connaissez pas.

3) La tenue idéale

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On ne néglige pas la tenue avec de bonnes bottes pour marcher en zones boueuses ou glissantes et avec un imperméable (juste au cas où). La guêtre est aussi un gros plus (l’expérience parle…). Ce n’est pas très glamour, mais toujours plus qu’un pantalon taché de boue !

La tenue de camouflage n’est pas une obligation : les champignons ne risquent pas de s’enfuir s’ils vous voient… Au contraire, porter une tenue bien visible peut-être un plus en période de chasse pour ne pas être confondu avec un lièvre. Portez en tout cas des vêtements solides, confortables, qui protègent et auxquels vous ne tenez éventuellement pas trop.

4) On ne cueille pas n’importe quoi

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Il ne faut pas cueillir n’importe quoi sous prétexte de ne pas vouloir partir les mains vides ! Déjà, on évite de ramasser ceux que l’on ne connaît pas, car c’est la meilleure manière de se retrouver avec des champignons toxiques ! Même chose pour qui se trouve le long des routes : le sol étant pollué, ces champignons l’absorbent et deviennent impropres à la consommation. Enfin, ceux qui sont aux abords de champs cultivés peuvent être bourrés de fongicides, pesticides et désherbants. Miam miam…

Tenez-vous aussi loin des vieux champignons qui peuvent être impropres à la consommation, voire purement et simplement toxiques. Ils sont aussi importants pour l’espèce : en relâchant des spores, ils permettent donc aux autres champignons de pousser ! Certaines espèces en ont besoin pour prospérer.

5) Le bon geste

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Pensez à couper la base du pied en laissant le mycélium dans la terre, cela permettra de favoriser une reproduction future et donc la repousse. Pour cela, n’hésitez pas à utiliser un bon couteau ! Il est donc vivement déconseillé d’arracher le tout comme un sauvage.

6) Et après ?

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Même si cela demande du temps en plus, il est toujours préférable de montrer sa cueillette à un pharmacien ou encore l’association mycologique du coin (un vérificateur) si vous n’êtes pas aidé d’un expert en la question. Ces personnes vous informeront sur la toxicité éventuelle de votre cueillette et lèveront quelques doutes.

7) La consommation

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Les champignons sauvages ne se gardent pas indéfiniment, car cela peut les rendre toxiques. Même si l’idéal serait de les consommer dans les 48 h, vous pouvez néanmoins décider de les mettre en conserve, de les congeler ou de les faire sécher. Ils seront ainsi utilisables toute l’année dans un risotto, un boeuf bourguignon, un velouté, une omelette ou une bonne poêlée de champignon maison.

Et si vous ressentez le moindre signe d’intoxication (troubles digestifs, tremblements, diarrhées, nausées et vomissements…), ne perdez pas de temps et appelez le 15 ou un centre antipoison non loin de chez vous. Cueillir quelques espèces de champignons vénéneux ou certaines espèces mortelles peut arriver à tout le monde par erreur, d’où l’importance d’être bien informé et encore une fois de ne pas ramasser ou manger n’importe quoi. Un champignon toxique sera délicieux, mais il ne le sera qu’une fois !


Julie Vera, experte santé, bien-être et vie pratique

Écrit par Julie Vera, experte santé, bien-être et vie pratique

Je suis heureuse de pouvoir conjuguer mon amour du partage avec ma passion pour les remèdes naturels et les produits cosmétiques et ménagers faits maison. Prouver chaque jour que l'on peut prendre soin de soi, de son entourage, de son jardin et de ses animaux en respectant la planète est un vrai moteur et une motivation pour moi.