3 habitudes qu’on croyait mauvaises, mais que la science conseille pour le bien-être mental

Longtemps montrées du doigt, certaines de nos « faiblesses » du quotidien s’avèrent être, à la lumière des découvertes récentes, de véritables alliées pour équilibrer notre mental. Faut-il bannir le carré de chocolat, culpabiliser nos moments « moi d’abord » ou combattre à tout prix la procrastination ? Et si, aujourd’hui, la science venait gentiment bouleverser ces croyances ? Place aux explications, avec un brin de surprise et beaucoup de bienveillance, juste à temps pour l’automne !

Croquer dans le bonheur : pourquoi manger du chocolat dope notre humeur

Même lorsque les jours raccourcissent et que la lumière baisse, difficile de résister à l’appel d’un morceau de chocolat partagé au coin du canapé. Pendant des années, ce petit plaisir coupable était accusé de ruiner nos efforts santé. Or, le chocolat, ce « faux ennemi », cache bien son jeu !

Céder à un carré chaque jour peut être un vrai secret de bonne humeur. Sans sombrer dans les excès, savourer 10 à 20 grammes de chocolat noir quotidiennement n’est pas seulement gourmandise, mais aussi élan de bien-être.

Le cacao est riche en magnésium, un minéral essentiel réputé pour son effet apaisant sur le système nerveux. Mais ce n’est pas tout : il contient aussi certaines substances qui aident à libérer de la sérotonine, la fameuse « molécule du bonheur ». Cette alchimie subtile fait du chocolat un vrai booster d’humeur, surtout lorsque la grisaille et la fatigue s’installent, comme souvent fin octobre.

Les plaisirs simples, tels qu’un petit carré fondant, font parfois bien plus qu’égayer une pause. Ils renforcent cette capacité à se faire du bien, sans excès ni culpabilité, et placent la gourmandise au centre d’une démarche de mieux-être. S’offrir ce plaisir modéré multiplie les occasions de s’accorder une parenthèse positive dans des journées souvent bien remplies.

Prendre soin de soi : s’écouter, ce n’est pas égoïste, c’est vital

Dans une culture qui a longtemps valorisé l’altruisme jusqu’à l’épuisement, le fait de penser à soi passe pour un caprice. Pourtant, remettre ses propres besoins à leur juste place, sans honte, s’impose aujourd’hui comme une démarche essentielle pour l’équilibre mental… et tout le monde y gagne !

Prendre soin de soi, c’est non seulement se donner la permission de faire passer ses besoins en priorité, mais c’est aussi reconnaître ses propres limites. Écouter sa fatigue avant qu’elle ne s’installe, dire « non » en cas de surcharge, choisir une activité relaxante plutôt qu’une corvée inutile : voilà des gestes simples qui limitent le stress et favorisent un moral au beau fixe.

Instaurer des rituels pour se chouchouter — un bain chaud par soirée fraîche, un livre commencé sous un plaid, une marche automnale dans le quartier — contribue à désamorcer tensions et anxiétés qui menacent durant la rentrée et la fin d’année. Ces pauses qualité permettent de recharger ses batteries et d’affronter sereinement les défis du quotidien.

Ce soin bienveillant, ce regard plus doux sur soi-même, nourrit aussi l’estime de soi. Trop souvent négligée, cette estime joue pourtant un rôle central dans la capacité à résister aux pressions extérieures et aux fluctuations de l’humeur. Adopter l’auto-bienveillance, c’est s’offrir un socle solide pour s’épanouir pleinement, envers et contre tous les jugements hâtifs qu’on s’impose depuis trop longtemps.

Procrastiner, l’art (mal aimé) de laisser du temps au temps

Ah, la procrastination… Ce mot sonne souvent comme une menace : qui n’a jamais culpabilisé d’avoir attendu la dernière minute ou reporté une tâche fastidieuse ? Pourtant, derrière l’étiquette « paresse » se cache parfois une véritable stratégie de gestion émotionnelle et de créativité.

Laisser reposer une décision ou remettre à demain une corvée peut, dans certains cas, permettre de mieux rebondir. Prendre de la distance apaise l’anxiété, clarifie les idées et prévient l’épuisement. Le cerveau met ce temps à profit pour maturer les solutions, et trouve parfois, tout seul, la piste qui manquait.

La procrastination n’est donc pas systématiquement synonyme d’inefficacité. En réalité, la pause mentale stimule créativité et capacité de résolution. Lorsqu’on laisse un problème de côté, l’esprit fait travailler l’inconscient, qui devient le terrain fertile pour de nouvelles idées. Nombre d’inventeurs et de créatifs l’affirment : la solution surgit souvent alors qu’on pensait à tout autre chose.

Savoir différer, c’est aussi savoir optimiser son énergie : la procrastination dite « positive » consiste à remettre à plus tard, non par négligence, mais afin d’agir de façon plus efficace et réfléchie. Au lieu de se flageller, il s’agit d’identifier ces moments où le report est bénéfique… et d’en tirer le meilleur parti pour avancer, sans complexer.

Trois mauvaises habitudes réhabilitées : vers une nouvelle vision du bien-être

Chocolat, moments pour soi, procrastination… Si ces trois habitudes font bondir les adeptes du « tout contrôle », leur force réside dans leur capacité à apporter détente, énergie et créativité. Ce que l’on croyait être des défauts recèle finalement de précieux atouts pour l’équilibre mental.

Tout l’enjeu réside dans la capacité à les intégrer dans sa vie, sans culpabilité ni excès. Gagner en sérénité ne signifie pas céder à la tentation à chaque instant, mais choisir le bon moment : savourer un carré de chocolat en pleine conscience, prendre un temps pour s’écouter quand le besoin se fait sentir, ou encore accorder une pause à son esprit pour mieux repartir.

Ces habitudes, jadis diabolisées, ouvrent une porte vers une existence plus épanouie et résiliente. L’idée n’est pas de se reposer sur ses lauriers, mais d’apprendre à distinguer ce qui, dans ces petits écarts, peut devenir un pilier précieux du bien-être.

Alors que l’automne étire ses couleurs chaudes et que les jours raccourcissent, pourquoi ne pas se laisser tenter par ces plaisirs longtemps sous-estimés ? Parfois, c’est justement en osant apprivoiser nos soi-disant petites faiblesses que l’on découvre la force qui manquait à notre bien-être.

Quand la saison incite à ralentir, à savourer et à s’écouter, il est temps de (re)donner droit de cité au chocolat, à la douceur envers soi-même et au droit de remettre, parfois, les choses à demain. Surprendre son esprit… pour, enfin, mieux le chérir.

Tristan

Écrit par Tristan