Médicaments : 7 choses à ne pas faire pour qu’ils soient efficaces

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Comme nous vous le montrons à travers nos articles, il est parfois possible de se soulager sans médicament à l’aide de quelques remèdes naturels. Néanmoins, certaines maladies nécessitent la prise de comprimés conseillés par des professionnels de santé pour permettre une amélioration de l’état de santé de la personne malade. Le souci, c’est que l’on adopte parfois de mauvais réflexes et habitudes nuisibles qui peuvent nuire à l’efficacité du traitement. Voici 5 exemples auxquels prêter attention pour que les médicaments restent efficaces !

1) Une boisson inappropriée pour prendre ses médicaments

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La seule boisson qui convient en général lors de la prise d’un traitement, c’est l’eau (et à température ambiante, c’est encore mieux) ! Il est tentant de s’aider de la première chose qui nous tombe sous la main, mais la plupart des boissons ne vous rendraient pas service. Un simple jus de pamplemousse pourrait par exemple changer l’effet du médicament. Il peut notamment intensifier ses effets et, par ce biais, augmenter significativement les effets secondaires indésirables du traitement. Même s’il est délicieux et qu’il vous aide à vous sentir mieux, votre thé pourrait quant à lui ralentir l’absorption des composants et le lait pourrait pour sa part en diminuer l’effet. Quant au café et au cola, c’est encore la meilleure manière de désintégrer rapidement le médicament !

2) La mauvaise alimentation pendant le traitement

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Certains médicaments doivent être pris à jeun, tandis que d’autres doivent être pris avec de la nourriture. Il n’est pas rare de devoir prendre un médicament au moment des repas pour protéger son estomac et éviter les maux de ventre. À ce titre, ce que l’on trouve dans l’assiette a plus d’importance qu’on ne le croit. Vous pouvez vous en référer à la notice livrée avec le produit ainsi qu’au médecin, mais en général, la menthe ainsi que les aliments à forte teneur en fibres peuvent favoriser l’élimination de certains bons composants. Cela concerne par exemple : l’avoine, les champignons, le chou-fleur, les fruits rouges, les légumineuses, les légumes verts, le potiron et les aliments à base de farine complète.

3) Prendre ses médicaments à n’importe quelle heure : une idée pas si inoffensive qu’on le croit !

Capture vidéo de la chaîne YouTube What’s up mom

Déjà, il faut toujours respecter un temps d’écart entre deux prises d’un médicament, même pour un simple comprimé contre les maux de tête. C’est d’autant plus important que respecter la posologie et toujours observer les mêmes horaires permettra de maintenir la teneur adéquate d’actifs dans l’organisme, notamment dans le cas de la prise d’antibiotiques. Sans cela, ils ne peuvent pas aussi bien fonctionner.

Et si vous vous y perdez entre plusieurs médicaments et que vous risquez d’oublier, vous pouvez dessiner un tableau sur la boîte avec les jours et heures de prise. Cochez à chaque fois que vous prenez le médicament. Un organisateur de médicaments peut aussi aider à ne plus se mélanger tout comme une alerte sur le téléphone pour ne pas oublier de prendre sa pilule ou ses comprimés.

4) Le cocktail de médicaments

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Ce n’est pas parce que le médecin vous en a prescrit plusieurs qu’il faut tous les prendre à la chaîne, sauf avis contraire de sa part. Si vous ne savez pas ce qu’il en est, espacez les prises d’au moins 10 minutes pour plus de sûreté et évitez de faire un cocktail en prenant tout en même temps ! Pensez également à demander conseil au pharmacien sur le meilleur moment pour la prise et les éventuelles interactions avec les traitements que vous prenez déjà.

5) Vous arrêtez le traitement quand bon vous semble

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On vous a prescrit une semaine sous antibiotique, mais vous vous sentez mieux au bout de quatre jours. De ce fait, vous pensez pouvoir le laisser de côté ? Ce n’est pas une bonne idée, car cette pratique peut mener à une résurgence de la maladie. Gardez en tête que le médicament calme les symptômes, mais il permet surtout d’éliminer la cause de la maladie. L’arrêt prématuré peut donc permettre la résurgence des symptômes ou le développement de résistances. Pensez donc à suivre la prescription et les conseils de votre professionnel de santé à la lettre pour traiter efficacement les infections et affections qui vous touchent.

6) Le mauvais stockage des médicaments : attention !

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Souvent sous-estimé, le stockage approprié des médicaments joue un rôle crucial dans leur efficacité et leur sécurité. Les conditions environnementales peuvent en effet altérer la stabilité des composants chimiques des médicaments. Il est généralement essentiel de les conserver dans un endroit sec, à l’abri de la lumière directe du soleil pour éviter toute altération due à l’humidité et à la décomposition photochimique. Les variations de température doivent également être minimisées, car une exposition à des températures extrêmes peut parfois compromettre l’intégrité des médicaments. Évitez donc de les stocker près d’une source de chaleur, surtout s’il s’agit d’ovules, de suppositoires, de crèmes et autres produits sensibles.

N’hésitez pas à lire la notice pour savoir comment bien stocker vos traitements, notamment dans les rares cas où ils doivent être mis au réfrigérateur. C’est notamment souvent le cas avec les doses de vaccin.

7) L’automédication : à bannir tout simplement

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L’automédication et l’autodétermination du dosage sont des pratiques risquées qui peuvent compromettre l’efficacité de vos médicaments et votre santé globale. En utilisant des médicaments sans l’avis d’un professionnel de la santé, vous vous exposez à des risques d’interactions néfastes avec d’autres médicaments que vous utilisez et cela peut provoquer des résistances. N’oubliez pas que vous n’êtes pas médecin et que des symptômes peuvent parfois avoir plusieurs origines différentes. Si vous prenez un traitement que vous avez déjà pris parce que vous pensez avoir la même maladie, cela peut retarder votre bonne prise en charge et la prise du bon traitement, permettant ainsi à la maladie de s’aggraver.

De même, l’ajustement du dosage sans supervision médicale peut conduire à des résultats imprévisibles, tels que des effets indésirables ou l’inefficacité du traitement. Il est donc impératif de consulter un professionnel de la santé avant d’apporter des modifications au traitement prescrit.

Si vous n’avez pas lu notre article sur les 16 astuces pour soigner votre enfant quand il est malade ou qu’il a un petit bobo, nous vous invitons à le consulter aussi, car toutes les astuces sont bonnes à prendre en cas de maladie.


Julie Vera, experte santé, bien-être et vie pratique

Écrit par Julie Vera, experte santé, bien-être et vie pratique

Je suis heureuse de pouvoir conjuguer mon amour du partage avec ma passion pour les remèdes naturels et les produits cosmétiques et ménagers faits maison. Prouver chaque jour que l'on peut prendre soin de soi, de son entourage, de son jardin et de ses animaux en respectant la planète est un vrai moteur et une motivation pour moi.